Comment booster sa rentabilité grâce à la location courte durée en Belgique

Pourquoi louer sa maison ou son appartement en location courte de durée ? Avantages et inconvénients de louer à des touristes ? Comment gagner plus de casflow grâce à Airbnb ? Quels sont les conseils pour mieux louer en courte durée ? Quels services complémentaires offrir aux touristes ? Comment optimiser son temps pour louer en courte durée ? Quel type de bien acheter pour du airbnb ? Quelles sont les plateformes de location en courtes durée ? Quel rentabilité peut-on obtenir en location courte durée ? Dans cet article, Fernando vous livre ses conseils pour réussir son investissement en lcd.


Louer en Airbnb, comment ca marche ?

Elodie : Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Fernando. Fernando et moi, nous nous sommes rencontrés dans un mastermind immobilier de Cédric Anicette et j’ai directement été frappée par la grande expertise qu’il avait dans la location courte durée. Fernando, merci beaucoup d’être avec nous ! Comment vas-tu ?

Fernando : Bonjour Elodie! Merci, cela va. Tu me fais l’honneur de participer à ton blog. Merci beaucoup !

Elodie : Merci à toi et merci surtout de faire partager ton expérience aux lecteurs. Avant de rentrer vraiment dans le vif du sujet, peux-toi un petit peu nous expliquer qui tu es, dans quoi tu travailles, qu’est-ce qui t’a amené à investir dans l’immobilier ?

Fernando : Alors moi, j’ai 43 ans. Je vis dans le sud-est de la France à Nice. Cela fait à peu près 3 ou 4 ans que j’ai investi dans l’immobilier et ce n’est pas du tout mon métier d’origine. Je suis salarié dans le paramédical. Je travaille dans une clinique. Cela n’a rien à avoir du tout avec l’immobilier. Je me suis intéressé à l’immobilier suite à des difficultés financières d’une ex-compagne, on va dire. Je me suis intéressé à l’indépendance financière et aux finances en général et c’est comme cela que j’en suis venu à l’immobilier.

Elodie: Actuellement, cela fait combien d’années que tu es dans l’immobilier ?

Fernando : Cela fait, on va dire, 4 ans. J’avais acheté un premier bien, il y a 6 ans, mais c’était une erreur. C’était une RP mal acheté et qui a été revendu à perte. Cela a été une erreur. Depuis 4 ans, réellement, je m’intéresse à l’immobilier et j’ai commencé à investir il y a 4 ans.

Elodie: Juste pour revenir sur l'achat de cette résidence principale mal achetée qui me semble être intéressante d’aborder, quand tu dis mal acheté, qu’est-ce que tu sous-entends par là ?

Fernando : C’est-à-dire que j’ai choisi le premier appartement que j’ai visité. Je n’y connaissais rien du tout à l’immobilier, je n’avais pas envie de faire beaucoup de visites. Sans prendre trop de renseignements, j’ai acheté le premier bien que j’ai visité qui me convenait. Pour moi, tous les biens étaient équivalents ou le prix était au prix du marché immobilier, on va dire. Je l’ai payé bien au-dessus, j’ai payé au prix du marché, mais assez élevé dans la fourchette haute et je n’avais pas calculé toutes les charges qui étaient additionnelles à cet achat. Du coup en tant que salarié, j’ai été rapidement bloqué, j’avais des charges élevées avec le crédit et c’était une erreur en immobilier. J’étais obligé de me priver dans mon budget quotidien pour financer cet achat.

Elodie: Ce qui n’est clairement pas le but et ce qu’on ne vous conseille d’ailleurs justement pas sur ce blog. Mais c’est intéressant parce que finalement tu as pu rebondir de ce mauvais achat. Tu l’as revendu certes à perte, mais tu as pu t’en débarrasser. Du coup, tu es reparti sur les chapeaux de roue par rapport à tes projets.

Fernando : Cela a été difficile de me dire que j’ai fait une erreur, donc je vais faire table rase et je vais revendre le bien même à perte. Cela a été salutaire pour moi parce que sinon j’aurais traîné cela pendant plusieurs années et je n’aurais pas pu du tout investir. Le fait d’avoir revendu cette RP, cela a déclenché vraiment la série d’investissements. Bien sûr, c’est après m’avoir informé que j’ai pu bien acheter.

Elodie: Super ! Parfait ! Actuellement, combien de lots tu as et quels sont les modes d’exploitation que tu as pour tous ces lots ?

Fernando : Alors, j’ai sept lots. Il y a huit appartements parce qu’il y a un des lots qui est divisé en deux appartements. J’ai un appartement qui est exploité en location meublée normale et trois appartements en location courte durée, deux autres en colocation et un dernier qui est en travaux qui sera en colocation également.

Elodie: Tu as vraiment de préférence pour tout ce qui est colocation et courte durée. Par rapport à la courte durée de manière générale, pourquoi est-ce que tu as choisi ce mode d’exploitation ?

Pourquoir investir dans une colocation ou un location en courte durée ?

Fernando : Pour avoir un cashflow augmenté. Ici là où j’habite, à Nice, les prix sont très élevés, les prix du foncier, c’est difficile de dégager une bonne rentabilité sur de la location normale. J’ai privilégié la location courte durée dans un premier temps puis les biens que j’achète actuellement, c’est de la colocation. Cela permet d’avoir un cashflow excédentaire et pouvoir continuer à réinvestir.

Elodie: Toi pour l’instant, tu ne vis pas sur les revenus passifs que tu génères, mais tu les réinvestis.

Fernando : C’est cela, je les réinvestis. Je réinvestis et cela me permet de réinvestir.

Elodie: Quelles ont été pour toi tes plus grandes difficultés quand tu as commencé à investir et surtout a proposer tes biens en location courte durée ?

Quelles difficultés peut-on rencontrer dans l'immobilier ?

Fernando : Le plus difficile, c’était de faire les erreurs par méconnaissance. Je ne connaissais rien du tout, déjà dans un premier temps en immobilier, comment acheter tout cela. Je me suis formée, mais après quand j’ai commencé la courte durée, je n’y connaissais pas spécialement et je me suis formé au fur et à mesure. J’ai fait des erreurs, mais j’ai appris au fur et à mesure. C’est le chemin normal, on va dire. On peut très bien faire les choses et se former en immobilier en même temps.

Elodie: Bien sûr, tout à fait ! C’est un autre type d’apprentissage aussi.

Fernando : Je disais, on peut très bien essayer de se former pendant longtemps et ne pas agir. Je pense que les deux sont complémentaires, on peut agir tout en se formant et on assimile beaucoup mieux ainsi.

Elodie: Le passage à l’action, c’est vraiment primordial. Les problèmes que tu as rencontrés, les erreurs dont tu parles, tu peux nous en citer quelques-unes ?

Quelques conseils pour réussir sa location en Airbnb

Fernando : Les erreurs, c’est déjà de vouloir tout faire moi-même. L’erreur, c’est le chemin normal, on va dire, on commence par faire les choses soi-même, mais quand on a plusieurs appartements en courte durée c’est très vite chronophage et c’est difficile de s’en sortir. L’erreur principale, c’est de tout vouloir faire soi-même puis de ne pas connaître les plateformes, de ne pas connaître les astuces pour gérer bien les plateformes.

Vouloir encaisser les clients soi-même, cela prend du temps, au final autant déléguer aux plateformes l’encaissement, c’est le plus simple et c’est beaucoup moins chronophage. Après d’autres erreurs, non pas spécialement, pas spécialement d’autres erreurs.

Elodie: C’est déjà pas mal pour un début. Clairement maintenant, tu délègues tout. Est-ce que tu gardes encore certaines choses dans ta gestion quotidienne et si oui quelles sont les choses que tu gardes pour toi ?

Fernando : Alors, je délègue le ménage entièrement. Là, je suis en délégation partielle, le ménage entièrement et je m’occupe quand même du linge. Je m’occupe du linge et je gère les messages des clients. Je gère les réservations et les messages des clients. Pour les check-in, dans un des apparts, je fais des check-in encore parce que je n’ai pas de boîte à clé. Dans deux appartements, j’ai des boîtes à clé, les gens peuvent rentrer sans que je sois présent. Du coup, cela facilite la gestion, cela me fait gagner beaucoup de temps.

C’est indispensable d’avoir une boîte à clé puisque c’est vraiment très chronophage, les gens apprécient de pouvoir rentrer dans les appartements quand ils veulent. Pour s’organiser, il faut se donner rendez-vous, il faut attendre les clients qui ne connaissent pas vraiment leur heure d’arrivée exact, cela devient chronophage et usant à force. C’est important de le faire dès le départ, de pouvoir mettre une boîte à clé puis comme cela, cela facilite les choses.

Elodie: Comment est-ce que tu t’organises quotidiennement parce que tu travailles, tu fais le linge pour certains, tu fais un check-in pour l’autre, tu réponds aux clients ? Tu fais quand même pas mal de choses. Comment est-ce que tu fais vraiment pour gérer ton emploi du temps par rapport à tout cela ?

L'importance de savoir gérer son temps pour du locatif en courte durée 

Fernando : Je ne réalise pas tous les check-in, tout seul. La femme qui fait le ménage, elle réalise certains check-in, mais j’ai un métier qui me laisse du temps de libre aussi. J’arrive à gérer. Il n’y a pas d’organisation particulière, mise à part des astuces pour essayer de gagner du temps. Notamment dans les check-in, beaucoup de gens font des états des lieux. Moi, j’ai choisi de ne pas faire l’état des lieux du tout puisqu’au départ, je faisais des états des lieux, mais je me suis aperçu qu’il n’y avait pas de problème particulier. C’était une perte de temps pour rien, pareil pour la caution.

Au départ, je prenais la caution et au final il ne se passait pas grand-chose. J’ai donc choisi de ne pas prendre de caution pour faciliter les gestions. Déjà, j’ai supprimé le check-out, je ne viens pas rencontrer les gens quand ils s’en vont. C’est déjà un gros gain de temps. Pour le check-in avec les boîtes à clé, c’est pareil. J’essaie de gagner du temps sur toutes les phases.

Pour la gestion des messages, par exemple, j’utilise des messages préenregistrés. Bien sûr que j’adapte suivant la personne. Ou si la personne a des questions, je m’adapte un petit peu, mais j’ai toujours des messages types qui me permettent de gagner énormément de temps. Dans toutes les phases de mes locations, j’essaie de gagner du temps.

Par exemple, habiter à proximité des appartements, pour moi c’est un gain de temps énorme et c’est beaucoup plus facile. Si vraiment j’ai un check-in à faire, j’habite à côté, donc je n’ai pas besoin d’attendre réellement le client à l’appartement. La personne arrive quand elle veut puis je peux me déplacer. C’est toute une succession de choses qui j’ai choisi de faire pour faciliter la gestion.

Elodie: Tu es plus dans un processus d’automatisation de la chose plutôt que de la délégation.

Fernando : C’est cela puisque si on délègue vraiment entièrement, cela prend une partie du cashflow. Pour moi, je veux optimiser au maximum le cashflow, donc j’ai choisi de prendre des processus d’automatisation, de garder la plupart des tâches et les tâches les plus rébarbatives comme le ménage de les déléguer.

Elodie: Pour tes prestations de ménage, cela te prend combien plus ou moins au niveau de ta rentabilité ?

Fernando : Disons que par appartement, c’est 200 euros par mois à peu près par appartement, environ entre 600 et peut-être en pleine saison 800 euros par mois, le ménage.

Quelle rentabilité pour la location en courte durée ?

Elodie: Sur des mois qui peuvent du coup s’élever à combien en termes de chiffre d’affaires ?

Fernando : 2000 euros par appartement à peu près. L’été 6000 euros à peu près du chiffre d’affaires ou un peu plus. C’est rentabilisé, 200 euros par appartement, ce n’est rien pour le ménage. Je pourrais choisir de déléguer plus de tâches et d’être plus tranquille, mais pour l’instant, cela me convient comme cela.

Elodie: C’est le principal après tout, tant mieux pour toi.

Fernando : Après, c’est vrai que si j’augmente le nombre d’appartements, peut-être qu’il faudrait que je délègue entièrement ou au moins simplement garder que la gestion parce que la gestion de linge, c’est chronophage et cela demande une logistique.

Elodie: Tout à fait, surtout quand on a plusieurs.

Fernando : J’ai un appartement avec un grand balcon, une grande terrasse pour pouvoir étendre le linge. Je m’adapte, j’ai des astuces maison pour gérer facilement la location.

Comment bien gérer ses locations ?

Elodie: Quelles sont tes astuces maison pour gérer ces locations ?

Fernando : Le fait, comme je le disais, d’habiter proche des appartements c’est très important parce qu’on ne peut faire de la route pour aller accueillir des gens. Ou même si la personne a des interrogations ou un souci, c’est plus rapide pour se déplacer, être à côté des appartements. Comme je fais le linge, j’ai une terrasse. J’ai une grande terrasse pour pouvoir étendre le linge et c’est plus simple. J’ai acheté des sèche-linge aussi pour pouvoir sécher le linge.

Les astuces, c’est aussi toutes les tâches inutiles que j’ai supprimées, que je trouve inutiles, comme les états des lieux que j’ai supprimés, les cautions que j’ai supprimées et le check-in que j’ai automatisé au maximum. Mes astuces, d’autres le font, j’ai appris dans les formations.

Elodie: Tu n’as jamais eu de mauvaise surprise, tu disais que cela se passait relativement bien globalement pour tes états des lieux, pour les cautions et tout cela. Est-ce que tu as vraiment déjà eu des cas où tu as regretté de ne pas l’avoir fait ?

Fernando : Non, j’ai eu un petit casse, mais ce n’était pas très grave et surtout j’étais passé par la plateforme Airbnb, Airbnb prend une caution. Dans mon cas, j’avais essayé de faire intervenir la caution et Airbnb était plutôt du côté du locataire. Au final, c’est un peu dommage, mais ce n’est pas très grave en soi. C’était la seule fois, c’était un carrelage cassé. Sur le coup, je n’étais pas très content, mais au final ce n’est pas très grave. Sur la totalité, il n’y a jamais eu de catastrophes à part certaines fois les gens laissent l’appartement sale, mais ce n’est pas de la casse matérielle.

Elodie: Qu’est-ce qui selon toi explique que les gens sont soignés, qui ne font pas de casse, qui sont respectueux du logement que tu leur mets à disposition ?

Fernando : C’est très dépendant de la culture de la personne. Je me suis aperçu que certaines personnes de certaines nationalités étaient beaucoup plus sales que d’autres. Une partie commune à certaines personnes et certaines ethnies, ils sont plus soigneux que d’autres. Je ne vais pas donner de noms.

Certaines du moment qu’elles payent, elles paient le ménage, elles estiment qu’elles peuvent laisser l’appartement en désordres et salles, c’est normal. Alors que d’autres sont très soigneuses et elles font le ménage malgré qu’elles payent quand même une partie pour le ménage.

Elodie: C’est intéressant en tout cas parce que c’est vrai dans l’immobilier, on a beaucoup de fausses croyances : les locataires ne vont pas payer, les locataires vont tout dégrader, il y a beaucoup de passages et cela va vite s’user et tout cela. On remarque que dans la pratique, ce sont des cas qui sont très isolés par rapport à tout cela.

Fernando : C’est isolé et j’ai remarqué qu’en courte durée, il y avait beaucoup moins de casses que dans une location longue durée. Un appartement que j’avais mis en courte durée, pendant quelque temps était très bien entretenu puis dès que je l’ai mis quelques mois en courte durée, j’ai eu quelques petits soucis que de casses. Au final, la courte durée, c’est idéal pour entretenir le logement justement, pour avoir un œil quotidien, pour le nettoyer pour l’entretien, c’est excellent pour le logement.

Elodie: Très intéressant en tout cas. Tu parlais tout à l’heure des moyens de paiement, quels sont les manières avec lesquelles tu procèdes pour encaisser les paiements des personnes ?

Quelles sont les plateformes de locations en courte durée ?

Fernando : Je travaille principalement avec deux plateformes, avec Booking et Airbnb. Airbnb a toujours procédé à l’encaissement des paiements. Depuis le début, c’est eux qui encaissent. Avec Booking, il y a deux méthodes, soit c’est le client, le propriétaire qui encaisse le paiement directement avec les voyageurs, soit c’est la plateforme qui encaisse le voyageur directement. Au départ, j’ai encaissé les voyageurs avec un système Stripe, c’est une méthode de paiement comme PayPal. Booking fournissait les coordonnées du client, les coordonnées bancaires et j’encaissais moi-même le voyageur.

Simplement quelques fois il y avait souvent des cartes bleues invalides, donc il fallait que je relance le client plusieurs fois. Je me suis aperçu que c’était chronophage, plusieurs fois il y avait de fausses cartes bleues, il fallait que je relance les clients, quelquefois ils ne répondaient pas. J’ai donc choisi de passer en automatique avec Booking et ce sont eux qui encaissent directement le client et je n’ai plus de problème à ce niveau-là.

Elodie: Pour toi, c’est un gain de temps et un gain de sécurité. Au moins, tu es tranquille par rapport à tout cela.

Fernando : C’est un gain de temps, c’est cela.

Elodie: Super ! Au niveau des biens que tu proposes à la location courte durée, quels sont les biens que tu choisis ? Tu as des critères qui font que tu dis : celui-là pourrait bien correspondre. Comment est-ce que tu te positionnes sur ce type de bien ?

Fernando : Ce n’est peut-être pas un bon exemple, je n’ai pas choisi ces biens pour faire de la location courte durée, mais justement j’ai choisi les biens en fonction de critères généraux pour un investissement. Je ne tiens pas compte de la technique ou de la stratégie que je vais utiliser d’exploitation. Je les achète comme si c’était des biens que j’allais exploiter en location meublée normale ou même en location nue. C’est suivant le prix d’achat, suivant l’opportunité.

J’essaie de faire une bonne affaire quel que soit le type d’exploitation et si possible j’essaie de choisir des biens, actuellement des biens qui puissent s’adapter à plusieurs stratégies, des biens qui puissent être mises en colocation ou alors en location saisonnière ou même en location nue, qui puissent s’autofinancer sans que j’apporte d’argent pour pouvoir être libre du choix de l’exploitation. Par exemple, il y a des nouveautés dans la législation au niveau de la courte durée ou de la colocation, cela me permet de virer de stratégie, de changer de stratégie. Cela me laisse plus de tranquillité d’esprit.

Du coup, je n’ai pas choisi ces biens spécialement pour de la courte durée, je n’ai pas choisi des emplacements premiums, de toute manière les emplacements premiums, ils sont très chers ici à Nice, c’est un choix délibéré de prendre des emplacements qui sont centraux, mais dans les quartiers où le prix au mètre carré n’est vraiment pas cher. Du coup, le bien est rentable, quelle que soit l’exploitation.

Elodie: Les gens, les touristes ou autres, ils ne s’attendent pas à trouver des biens vraiment centraux, des biens vraiment premiums comme tu dis. Pour eux, est-ce que cela leur est égal ?

Fernando : Quelquefois les touristes sont un peu surpris, mais cela reste très marginal étant donné que les prestations de l’appartement et le prix que je propose sont très compétitifs. Ils oublient le contexte ou le quartier. Vraiment, ce sont des quartiers qui ne sont pas du tout touriste que je choisis et ils sont agréablement surpris par les prestations de l’appartement. Du coup, je n’ai pas de problème avec cela.

Cela m’arrive de descendre les prix en période de basse puisque j’ai des charges qui sont faibles alors que si j’avais un appartement payé au prix fort dans un emplacement  premium, j’aurais du mal à descendre les prix vraiment en période basse. C’est une stratégie qui me permet de louer toute l’année.

Elodie: Du coup, tu proposes différents types de services. Tu as des services complémentaires que tu offres aux touristes. Quelles sont les choses qui font la différence selon toi que tu peux leur proposer ?

Fernando : Dans les appartements, c’est le fait que j’ai refait les appartements à neuf, que les appartements soient vraiment rénovés entièrement. Déjà, cela sort du lot. Ils sont décorés avec goût. Au départ les premiers biens, j’avais choisi de prendre une architecte d’intérieur. Cela a amené beaucoup de valeur, notamment au niveau des photos qui sont sur les plateformes. Au niveau du marketing, c’est très attirant et c’est ce qui me permet d’avoir des clients, quel que soit l’emplacement. Le fait de bien décorer les appartements, c’est important.

Le fait aussi d’être quand même très disponible pour les clients, d’être à leur écoute, c’est important. Quelquefois, je donne des petits plus, comme le café à volonté. J’essaie d’amener des petites choses, des petites touches d’attention dans l’appartement : le café à volonté.

Souvent, j’ai été dans des appartements en location, on avait deux, trois capsules de café et j’ai trouvé cela un peu mesquin. Je ne vais pas à l’économie, j’essaie de proposer un maximum de valeurs aux gens. Du coup, il y a des capsules de café dans l’appartement à volonté. Bien sûr, les gens n’abusent pas, ils se servent de deux ou trois capsules, cela se passe bien.

J’essaye de leur proposer aussi des temps en temps une bouteille de rosé. Je laisse une bouteille de rosé au frais et les gens quelquefois ne s’en servent pas, pourtant ils apprécient le geste. Du coup, cela ne me coûte pas si cher que cela.

Elodie: Tu as des gens qui sont contents. Je suppose que cela se ressent dans tes commentaires aussi et dans tes notations.

Fernando : Comme j’apporte un petit plus par rapport aux locations normales, cela se ressent sur les commentaires. Du coup, cela attire un peu plus de monde. Après en suivant, comme j’ai de bons commentaires, cela fait effet boule de neige.

Elodie: Un bon effet boule de neige. Tu as des décorations qui sont parfois un petit peu exotique, très coloré, très vif. Cela se démarque vraiment du reste de ce qu’on peut trouver sur internet. Est-ce que du coup en prenant ce parti-pris, tu as déjà eu des feedbacks de tes clients, tu n’as pas peur que cela en rebute certains avec ce type de décorations ?

Fernando : Au contraire, je trouve que c’est ce qui fait que les gens sont attirés. Après, c’est la stratégie que j’avais au début, c’est l’architecte elle-même qui avait ce genre d’approche. C’est vrai que cela tranche les gens. Ils sont attirés ou ils ne sont pas attirés. Mais dans l’ensemble, cela marche, les gens viennent exprès pour la décoration. Maintenant actuellement, j’essaie de faire les appartements un peu plus neutres pour pouvoir justement, si je les exploite dans d’autres stratégies, ne pas rebuter les gens.

Je pense que cette stratégie d’avoir des appartements qui sont très tranchés ou très marqués ou très personnalisés, c’est bien en location courte durée puisque cela va attirer les gens. Mais pour d’autres stratégies, c’est à nuancer, cela peut plaire ou ne pas plaire. Pour la location normale, je préfère être un peu plus soft au niveau de la décoration.

Elodie: Au final, quel serait pour toi les trois conseils que tu pourrais donner à ceux qui nous lisent et qui souhaiteraient du coup se lancer incessamment sous peu dans la location courte durée ?

Fernando : Pour ceux qui veulent se lancer dans la courte durée, je dirais, ce qui est important c’est d’automatiser au maximum les tâches pour ne pas être dégoûté parce que rapidement cela devient un deuxième métier, cela devient un deuxième travail. S’ils veulent continuer dans la durée, c’est important de faire en sorte d’automatiser. Même si au départ cela prend un peu de temps d’automatiser, cela prend un peu plus de temps que de tout faire soi-même, cela vaut le coup, c’est du temps qu’on regagne après une fois qu’on a mis en place des processus comme enregistrer des messages, avoir des messages types.

J’ai oublié de dire aussi que j’avais de petits livrets, des liens que je donne aux clients qui apportent beaucoup de renseignements sur les environs, sur l’appartement. Tout cela, c’est sur des liens, c’est automatisé. Du coup, cela gagne du temps, cela évite que les gens vous reposent des questions quinze mille fois. J’essaye d’être le plus explicite possible sur les choses dont ils auraient besoin.

C’est important de tout automatiser dans la courte durée que ce soit le moins lourd à gérer. Après un autre conseil, ce serait vraiment de se former auprès des gens qui font déjà de la courte durée et pour avoir des conseils vraiment très pointus parce qu’il y a beaucoup de gens sur internet qui sont formateurs en immobilier, mais qui n’ont pas forcément la connaissance de la courte durée alors que certaines personnes font vraiment que de la courte durée et ils vont vous donner des conseils très pointus dans tous les niveaux.

Le dernier peut-être conseil, ce serait de se former tout simplement en immobilier en général, de savoir bien acheter, de connaître bien son secteur, d’être bien là où on investit, d’acheter au bon prix en faisant une étude de marché en immobilier et de prendre le temps de bien sélectionner les affaires. Ce sont les trois principaux conseils que je pourrais donner pour les gens qui veulent se lancer dans la courte durée.

Elodie: Un grand merci Fernando pour tous tes conseils et pour cette superbe interview. 

Fernando : À bientôt !

 


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