Femme dans l'immobilier : comment investir en Belgique ?

Est-ce facile d’investir dans l’immobilier quand on est une femme ? Comment dépasser les clichés de l’investissement ? Comment s’imposer en tant que femme dans un monde de macho ? Comment ne plus avoir peur des travaux quand on y connaît rien ? Quels sont les avantages d’être une femme dans l’immobilier ? Pourquoi est-il nécessaire de construire un réseau quand on investit dans l’immobilier locatif ? Discussion avec Audrey Perrin, investisseuse spécialisée dans les colocations en France.


Elodie : Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir une nouvelle fois Audrey Perrin, mais cette fois-ci on va vous parler des femmes dans l’immobilier. Ce qui se passe, c’est que j’ai voulu proposer à Audrey cette interview parce que je remarque qu’il y a de plus en plus de femmes dans l’investissement locatif, mais pourtant cela reste quand même une minorité.

Il y a beaucoup de freins aussi, de barrière psychologique, j’ai trouvé cela intéressant pour vous d’avoir le retour aussi et l’expérience de deux personnes, deux femmes en l’occurrence pour vous montrer aussi que si vous aussi vous êtes une femme, que vous avez envie de passer à l’action, rien ne doit vous empêcher de le faire et que si nous on a pu le faire, honnêtement vous aussi vous le pouvez.

Investir dans l'immobilier lorsqu'on est une femme ?

Audrey, est-ce que tu sais un petit peu nous partager ton retour par rapport à toi ? Est-ce que cela a été difficile dans ton cas d’investir en étant une femme ? Est-ce que tu as eu un peu des clichés ? Comment cela s’est passé pour toi ?

Audrey : Sincèrement n’étant pas un homme, je ne peux pas comparer homme femme. Mais étant une femme effectivement, il y a eu des choses qui ont été difficiles, peut-être que cela aurait été peut-être aussi difficile pour un homme, surtout par rapport à mon entourage du style : « non, tu ne peux pas faire cela », toujours un petit peu les mêmes rengaines, les mêmes questionnements, leurs propres impossibles. C’est « non, si on devenait riche grâce à l’immobilier, cela se saurait », « tout le monde le ferait ». Mais tu le fais, non, tais-toi. En l’occurrence, c’est cela. Laisse-moi juste essayer.

Après par contre si je me casse la figure, là, je pourrais t’entendre. Mais vu que je ne supporte pas d’avoir tort, en l’occurrence je dis qu’il faut que cela fonctionne et au-delà des espérances juste pour qu’on me dise : « je suis fier de toi et c’est bien ce que tu as fait ». Alors, je n’attends pas que l’on me dise tout le temps cela, mais effectivement c’est important pour moi. Ce qui a été difficile, pour rebondir sur ta question, cela a été la partie travaux.

Encore par rapport aux banquiers et tout cela, c’est facile, je trouve que c’est même un avantage ( j’y reviendrai après) d’être une femme. Je vous dirai pourquoi sur plusieurs aspects. Mais en l’occurrence par rapport aux travaux, c’est un peu compliqué parce qu’il y avait majoritairement des hommes et souvent on me disait : oui. Ils faisaient exprès de me parler techniques pour ne pas que je comprenne. Un coup, cela m’a saoulé, j’étais encore salarié, j’ai pris une semaine de congé et j’ai dit : au jour d’aujourd’hui, tous les jours pendant une semaine, je suis avec vous sur le chantier, non pas pour vous contrôler, mais pour faire avec vous.

Et là, cela les a complètement surpris. Je ne vous dis même pas les genoux, ils m’ont testé. Franchement, ils m’ont fait faire des trucs et ce n’était juste pas possible. Mais, je l’ai fait quand même, peut-être que c’était mal fait en l’occurrence. Mais j’ai fait, je n’ai plus de genou sur la carrelette, les choses comme cela. J’ai appris énormément, mais possiblement j’espère gagner leur respect. Au jour d’aujourd’hui, c’est toujours la même équipe que j’ai, ils savent exactement ce que je veux, ils ont baissé un petit peu d’un ton et ils savent aussi que malgré tout que c’est moi qui leur donne du boulot.

Ils me passent aussi en priorité parce que je partage mon équipe aussi avec d’autres personnes forcément. Les gens me disent : Audrey, tu as une équipe qui est top, tu as un réseau qui est top, est-ce que tu peux nous le dire ? Je leur dis oui. Du coup, forcément, ils prennent leurs commissions par rapport à cela, ils ont vraiment un carnet de commandes super rempli. Mais en l’occurrence, il a fallu que je fasse mes preuves par rapport à cela. Sincèrement, je pense qu’un mec, il n’aurait jamais passé ce test. Pour cela, c’était possiblement ce qui était le plus difficile pour moi. Mais après rien d’extraordinaire.

Elodie : Du coup, c’est bien parce que cela nous montre justement qu’il y a beaucoup de choses qui se passent dans nos têtes, qu’on projette alors que concrètement il ne se passe pas grand-chose. Au-delà de cela, comme tu le disais tout à l’heure, cela désavantage. Je remarque personnellement qu’en tout cas j’ai beaucoup plus de facilité, les gens sont plus gentils, on m’octroie plus facilement des faveurs. Il suffit d’être bien habillé, d’être gentil aussi avec les personnes. Gentil, mais ferme.

On obtient, mais beaucoup plus que ce qu’on pense. Même pour les travaux, je n’ai pas le retour d’expérience que tu as, pas en négatif, mais plutôt en positif justement parce que je me suis beaucoup formée sur les travaux, beaucoup de livres, beaucoup de suivis des chantiers, énormément. Je sais directement ce que je veux, j’utilise les termes techniques et là directement ils voient et ils se disent : "c’est bon, elle s’y connaît peut-être même plus que chez le client à côté, chez qui j’y vais qui est un homme et qui ne s’y connaît pas".

Apprendre les termes techniques au sujet des travaux pour vous démarquer !

Audrey : Mais maintenant puis à force de pratiquer, on connaît les termes techniques. Cela, c’est intéressant. Mais techniquement, je n’ai même presque plus à les utiliser. Je les connais maintenant. Dans tous les cas, je m’y suis formé, j’ai appris, j’ai grandi. Dans tous les cas, je pourrais les réutiliser dans mes formations ou auprès d’entrepreneurs, de gens qui sont artisans, etc. Je peux les utiliser parce que je sais exactement à quoi cela correspond.

Maintenant, ils ne peuvent plus, sauf s’il y a vraiment des trucs hyper techniques de fous, des particularités, « m’avoir sur des termes techniques » parce que j’ai du répondant par rapport à cela. Oui effectivement, tu as eu raison de te former pour avoir juste pour dire : même si je suis jeune, maintenant on va parler vraiment cela par rapport à cela. Cela, je fais quoi ? Qu’est-ce qui se passe ?

Maintenant au jour d’aujourd’hui, je rebondis sur ma précédente intervention, mes artisans savent exactement ce que j’aime. J’ai un maître d’œuvre, il sait exactement, je lui dis : je veux cela, cela et cela. Il fait : là il y a quoi, il faut combien de chambres ? Là, il sait tout de suite et il n’y a pas de perte de temps. Il sait qu’il sera payé un peu au début, moitié. Après, il n’y a pas à tergiverser, il me demande limite, c’est lui qui me booste d’ailleurs, quelle est la date du prochain chantier pour qu’il puisse s’organiser par rapport à son temps.

Bien sûr, il va aller plus vite parce qu’on a déjà travaillé ensemble et je ne vais pas dire : tu ne m’as pas mis une plinthe, ou il ne va pas me la faire payer. On refait les finitions sinon c’est niet. Forcément, c’est plus les finitions qui sont les plus compliquées dans un chantier. Ne vous inquiétez pas, il y a un gros qui va venir avec une massue, qui va tout enlever, les gravats et tout cela. Mais par contre, les finitions souvent, il y a toujours un préposé à la finition. Il faut bien regarder les finitions, mais sinon rien d’incroyable. Après, il y a la confiance, ce sont les réseaux pour moi, c’est l’un des principaux atouts. C’est un truc de fou. Le réseau, c’est un truc. Le temps gagné, vous n’imaginez même pas.

Elodie : Tout à fait ! Effectivement ! 

Quels conseils tu pourrais donner aux femmes et qui veulent se lancer dans l'immobilier, mais qui ont toujours cette barrière psychologique ?

Audrey : Alors, c’est quoi la barrière psychologique ? Vous ne voulez pas gagner d’argent. C’est cela. Je joue à la provocation volontairement. Le problème que j’ai pu constater, mais ce n’est pas de notre faute, c’est vraiment viscéral, c’est dans notre ADN, possiblement dans notre éducation, il faut toujours en tant que femme, mais c’est vraiment une vérité générale, le soleil brille, cela c’est vrai, la femme de manière générale se mettra toujours en retrait une fois après avoir sécurisé toute sa famille. Mon mari est bien, c’est bon. Mes enfants sont biens, c’est bon.

Du coup, moi peut-être que je pense avoir à moi, mais je ne vais pas trop non plus espérer gagner beaucoup. Ce n’est pas qu’une question de gain, c’est de voir combien vous êtes capable, ce que vous êtes capable de faire. Vous avez été capable de faire des choses beaucoup plus importantes que l’immobilier, c’est de faire possiblement des enfants, de conduire un mariage correctement. Cela, c’est du truc juste très important.

Il y a cette barrière psychologique, le fait que vous soyez quelqu’un d’ambitieux ne veut pas dire que vous soyez une mauvaise personne. L’argent n’est pas mauvais, c’est juste l’utilisation qu’on en fait. L’argent est neutre. Il sert aussi bien à ouvrir des écoles qu’à acheter des armes. C’est juste ce que vous en faites et c’est important. Pourquoi est-ce que vous n’auriez pas droit de partir une semaine de plus aux Seychelles ? Pourquoi est-ce que vous ne méritez pas cela en vrai ? Pourquoi est-ce que vous ne vous récompenseriez pas au travers cela ?

Le fait d’être riche ou d’être investisseuse, cela va, ce n’est pas une tare, c’est juste une compétence supplémentaire que vous pouvez rajouter à votre CV et au-delà de cela, cela va vous faire super du bien parce que cela va vous permettre de vous prouver et de vous montrer rien qu’à vous de quoi vous êtes capables. Vous êtes la meilleure personne qui vous connaît le mieux. En plus, là je vais vous motiver, si vous faites cela, imaginez la leçon que vous allez pouvoir donner à vos enfants.

Pourquoi je dis cela, j’ai du recul. J’ai notamment une de mes élèves qui est Marie-Ange, j’ai donné un séminaire un coup à Paris, elle a fait rater l’école à son fils exprès pour qu’il vienne au séminaire. Il a de bonnes notes et tout cela, mais elle a dit : "Audrey fait un séminaire, il faut absolument que tu viennes". Elle a fait le mot d’excuse, il est malade, peu importe. C’est séminaire obligatoire. Cela, c’est pour une éducation financière, l’éducation qu’on n’a pas.

On n’est pas de mauvaises personnes, c’est juste qu’on a un objectif et je pense qu’on est aussi des flippeuses, puis peut-être un petit côté masculin aussi qui dit : "toi, tu peux le faire et moi je ne peux pas le faire, mais tu ne me connais pas". Du coup, c’est juste pour cela. Vous pouvez commencer petit et nous on sera ravi que ce soit Elodie et moi de partager avec vous tout ce qu’on sait, nos casseroles, nos réussites. Vous nous poussez aussi, vous nous challengez aussi. ― Quand est ton prochain investissement ? ― Ah oui, il faut que je me booste.

Parce que vous nous prenez aussi comme des modèles et c’est intéressant et nous on a toutes des mentors, on a des gens que ce soit des mentors physiques ou via des livres et on dit : si je pourrais faire cela. Qu’est-ce que je risque ? C’est quoi le pire ? Que je n’ai pas de locataire. Comment je fais pour en avoir ? C’est juste dites-vous quel est le pire, mais faites-le maintenant tout simplement. Après, vous nous direz merci, mais c’est pour vous qu’on a fait le travail.

Elodie : Justement utiliser, comme on le disait,  si vous, pour vous, vous percevez que le fait d’être une femme dans l’immobilier, c’est une faiblesse, c’est un point négatif, retournez-le, changez vos perceptions, utilisez-le, faites-en une force. Comment est-ce qu’à partir de votre situation vous pouvez changer les choses ? C’est rien que cela.

Audrey : C’est facile. Il y a plein d’anecdotes, sérieusement. Quand ils nous voient arriver, je ne sais pas les agents immobiliers, je vais vous prendre un exemple d’un agent immobilier. Je leur dis : pourquoi est-ce que le propriétaire le vend ? Il dit : je ne sais pas, il y a eu une proposition qui avait été acceptée, mais la personne n’a pas eu son crédit. Je dis : est-ce que vous pourriez me dire le montant de la proposition. Je sais qu’il n’a pas le droit. Il me dit : je n’ai pas le droit.

Je lui dis : on est entre nous. Il va dire, je n’en sais rien : c’était 140000. Il avait accepté à 130000.  Je fais : moi, je vais faire une proposition à 115000 ou à 120000. D’office mon 130000, c’était mon 140000 et je vais faire moins, mais je le sais dans ma tête. Lui, le fait d’être une femme, je n’ai pas dit, je n’étais pas en mode séduction, mais j’ai trouvé cela rigolo, je lui dis : allez !

De toute façon, il faut bien que vous gardiez à l’esprit que c’est vous qui allez payer l’agent immobilier. Techniquement, c’est bien qu’il fasse la vente, il n’est pas là pour perdre son temps aussi. Après, on peut jouer avec de l’humour, je joue aussi beaucoup avec de l’humour et je trouve cela cool. Après, les agents immobiliers sont l’une de vos meilleures sources par rapport à cela.

C’est-à-dire qu’ils savent qu’il n’y aura pas d’embrouilles avec vous, ils savent que vous allez négocier, mais dans la limite du possible par rapport à vos calculs, du raisonnable par rapport aux calculs et en l’occurrence il va vous appeler en avant-première dès qu’il aura des biens. Il ne veut pas perdre de temps, il sait que tout de suite vous allez faire une proposition ou pas.

C’est très important, le temps c’est de l’argent et encore plus pour les agents immobiliers. Ils trouvent cela cool d’être une femme, mais c’est encore mieux. Ils savent parler aux hommes, mais ils ne savent pas parler aux femmes. Par contre, je ne sais pas parler aux femmes agents immobilières. Par contre, quand elles arrivent et qu’elles ont une jupe et tout, je dis... Je vais parler technique, là c’est bon, je vais voir. Mais, je ne sais pas trop faire. Je préfère quand ce soit des hommes. C’est très bizarre. Je ne sais pas si la même chose.

Elodie : J’ai plutôt un bon feeling avec des agents immobiliers, il y a beaucoup d’hommes aussi. C’est vrai que cela facilite d’autant plus, les banquiers aussi. J’ai une petite anecdote aussi personnelle, le tout premier crédit que j’ai fait. J’avais fait un mini business-plan. C’était au tout début que je démarrais dans l’immobilier et le directeur d’agence me trouvait adorable. C’est bien simple, il n’arrêtait pas de me dire : "vous êtes vraiment adorable".

Il s’est battu, il m’a fait un taux d’enfer. Il m’a supprimé les frais de dossiers. Il m’a fait une réduction sur l’assurance. Il m’a fait tout, des avantages comme cela. Il s’est vraiment battu. Nous, on vous garde. J’avais négocié avec une proposition, j’ai dit : "votre concurrent fait cela. Qu’est-ce que vous me proposez ? " Bien sûr, nous on fait plus madame. Vous êtes adorable. Il m’a vraiment traité aux petits oignons. 

Audrey : En plus, quand on a un banquier qui comprend déjà notre démarche parce que tout le monde ne comprend pas, il faut juste que vous trouviez le bon interlocuteur, la bonne interlocutrice par rapport à cela. Mais une fois que vous avez quelqu’un, il est limite aussi enthousiaste que vous (je dis « il », mais vous aurez compris) il va vraiment tout faire pour vous obtenir les meilleures conditions. Moi, je me souviens effectivement par rapport à l’anecdote,  j’ai un de mes banquiers que je n’ai plus puisque maintenant il tourne, il faudrait que je le retrouve, il disait : je vais forcément d’office vous attribuer les 3 % d’IRA, d’indemnités de remboursement anticipé. D’office, je n’avais même pas négocié, mais il me dit : c’est d’office direct. Il mettait des trucs. Moi, je n’avais même pas négocié cela.

Forcément, je lui ai renégocié encore autre chose. Cela, c’était juste ma base qui était descendue comme les 140000 que j’ai données. Je dis : ah ouais, 140000, on est déjà à 130000. Je vais mettre 120000. J’ai trouvé cela très drôle et je fais oui. Il dit : on va y aller. Il était complètement enthousiaste. Forcément, il s’est battu pour vous. C’est logique. Mais, j’ai trouvé cela rigolo. Je ne sais pas si c’est le fait d’être une femme ou le fait d’être sympa. De toute façon, on donne toujours plus aux gens sympas.

Elodie : Exactement que ce soit une femme ou un homme, peu importe.

Audrey : On arrête de faire la gueule et on y va. Puis cela va, vous ne jouez pas votre vie – c’est bon. Si on a des non à répétition, cela permet de se battre, de ne pas perdre la motivation, ce qui n’est pas évident, mais de se dire : alors, il y a peut-être un couac qui ne va pas. Est-ce que c’est mon projet qui ne va pas ? Est-ce que c’est moi ? Qu’est-ce qu’il faut ? Maintenant au jour d’aujourd’hui, j’en arrive au stade où il faut que je demande aux banquiers, je leur dis : si je veux obtenir un crédit dans votre banque, qu’est-ce qu’il faut ? Et là, il me dit, je ne sais pas : il faut 2000 euros d’apport. Et c’est bon, après je l’ai. Allez, let’s go.

Le but n’est pas de négocier tout, non. Le but est de trouver un partenaire parce que le partenaire que vous ayez un CDI ou tout cela, il va vous suivre parce qu’il mise sur la personne. Il ne mise pas uniquement que sur le projet, il mise sur vous. C’est comme un cheval de course, enfin c’est exactement cela. Il dit : si je vous prête et que vous savez me démultiplier l’argent, je continue à vous prêter. Si vous perdez, je ne vous prête plus. Logique, non ?

Elodie : Justement pourquoi on vous raconte ces anecdotes qui sont comiques, somme toute, mais pour vous montrer que c’est possible d’en faire des forces, comme on le disait. Vous voyez bien, ce sont des exemples, on l’a tous les deux expérimenté et on en aura encore bien d’autres. Prenez-vous aussi votre part du gâteau, osez passer à l’action, faites-vous accompagner, formez-vous, fréquentez des gens qui ont ce même mindset et vous allez voir que vous allez devenir magnétique, vous allez inspirer des gens. Cela va inspirer votre mari, vos enfants, vos familles, tout le monde.

Là, il va donc se passer quelque chose et votre vie va changer. Au-delà de l’aspect financier, au-delà de l’immobilier, il y a quelque chose qui va vraiment se transforme. Vraiment, ne laissez pas le fait d’être une femme vous bloquer, mais justement faites-en une force et passez à l’action. C’est vraiment tout ce qu’on peut vous recommander.

Audrey : Il y a une anecdote, je ne sais pas si c’est une analogie ou une anecdote, cela va même au-delà de cela. Il y a quelque chose qui dit, je ne sais plus exactement qui a dit cela : au début, ils vont se moquer de vous – « c’est nul, machin ». Après, ils vont vous demander : « comment tu as fait ? » C’est là où effectivement, là vous voyez déjà que le regard des gens change par rapport à vous. Au début peut-être qu’on dit : c’est nul ce que tu fais. Je ne t’aide pas et tout.

Après, on dit : tu as comment. Mais cela fait juste 10 ans que je t’explique comment j’ai fait et maintenant tu veux écouter. Je t’explique, mais maintenant tu fais, ce n’est pas juste... Parce que souvent vous allez nous accorder de la crédibilité parce que nous sommes des inconnus et en l’occurrence vous n’allez pas croire ce que font les gens que vous aimez. Tu vois ce que je veux dire. Souvent, on croit limite quelqu’un à la télé, mais on ne va pas croire à la personne qui est en face et qui fait les choses.

Accordez de l’importance aux gens et à ce qu’ils ont fait, servez-vous-en pour vous. Je vais rebondir encore, mes parents sont toujours au jour d’aujourd’hui locataires. La semaine prochaine, on va fêter leurs 50 ans de mariage, ce n’est pas mal. Ils ont vécu tout le temps dans la même maison. J’ai fait des calculs en tant que locataire, j’ai fait des calculs, la maison a été remboursée deux fois. Est-ce que vous pensez vraiment de toute ma vie que je voulais être locataire ?

Mon premier appartement c’était justement pour ne pas faire l’erreur, ce n’est pas forcément une erreur parce que j’ai vécu dedans, il faut bien se loger, mais je me dis : non, ma retraite, je veux qu’au moins ma résidence principale, cela s’est transformé bien sûr, soit payée et qu’au moins, je n’ai plus ce souci de loyer. Vous imaginez, le temps passe. Le temps peut être bien en immobilier, mais ce n’est pas forcément en votre faveur pour les crédits et tout cela.

C’est maintenant qu’il faut faire les choses, ce n’est pas demain. Demain, ce sera trop tard. Il y avait deux meilleurs moments pour investir, c’était hier et aujourd’hui. Moi, je continue à investir et Elodie aussi. On est comme des malades. Je trouve cela cool. Je vous dis que c’est comme du chocolat. Attention, si vous aimez chocolat ou pas.

Elodie : Le chocolat est bon pour la santé aussi, sans abus bien sûr. Merci, Audrey, pour ton retour d’expérience par rapport à cela. Je pense que vous avez compris, formez-vous, passez à l’action et vous allez voir que vous allez accomplir de très grandes choses.


Vous désirez réussir votre investissement locatif en Belgique ? Si vous aussi vous souhaitez vivre une vie avec plus de temps, d'argent et de liberté, je vous invite à discuter de votre projet immobilier ensemble

Réussissez votre investissement immobilier avec une session stratégique